Communiqué

Suite à l’article paru dans l'Indépendant du 14 août 2018 « Riche visite de la députée Laurence Gayte » Jean-Louis Démelin, président de la communauté de communes Pyrénées Catalanes communique :


Pas de doute, la dizaine de personnes qui avait répondu à l’invitation de Laurence Gayte, était armée d’idées plus préconçues que constructives. Lors de sa réunion publique, la Députée de notre circonscription s’attendait-elle une si désobligeante lapidation à l’encontre de l’actualité communale et intercommunale? Dans un florilège de mauvaise foi, les intervenants n’ont pas hésité à usurper des vérités loin de toutes réalités, reliées dans un flagrant délit d’iniquité. N’en déplaise à ce groupuscule, oui, le groupe scolaire du Haut-Conflent est programmé à l’image de celui du Capcir. Tel est le projet de la communauté de communes Pyrénées Catalanes, soutenu entre autre avec conviction par les maires de Mont-Louis, la Llagonne et la Cabanasse.

Qu’en est-il de la gestion de cette communauté de communes et sa vue plus communale que communautaire? Et que dire de son manque de transparence? Là, l’excès déborde d’ignorance ou pire d’incompétence! Les participations financières intercommunales à l’égard des petites communes sont légions. Les stations du Cambre d’Aze et de Puyvalador ont été soutenues dans leurs avances d’annuités bancaires. Pas un seul petit village du territoire n’a échappé aux fonds de concours collectés notamment dans les fiscalités des plus importantes communes dont les stations de ski. Ah les stations de ski! Ce sont elles les principales contributrices budgétaires de notre montagne. Elles alimentent près de 80% des finances locales. Ce sont elles qui peuplent les écoles, sauvegardent les services publics, maintiennent la vie au pays, fixent les pharmacies, les maisons médicales, les postes, les gares, les équipements sportifs et culturels, les crèches, les centres de loisirs, les zones artisanales, les commerces, les villages et avant tout les 5000 emplois qu’elles régénèrent. N’oublions pas les remparts de Mont-Louis et son avenir touristique plus prometteur, eux aussi inscrits dans les desseins communautaires.

Ah ces stations de ski! Aussi quand un espoir de modernisation de leur offre pointe, la surdité des antistations les fait se retrancher dans une préservation égoïste et caricaturale de l’environnement. Ils en oublient sans ciller les brutalités paysagères du moment. Celles des lignes haute tension, des conduites forcées d’eau, des fils téléphoniques, des centrales solaires, des plantes invasives, des sentiers de randonnée surpeuplés, des relais téléphoniques et de télévision, des friches immobilières, des panneaux publicitaires... Ce jour-là à Mont-Louis, Laurence Gayte a dû se sentir bien seule face à une poignée de contestataires au dogmatisme exacerbé. Qu’elle se rassure! Notre montagne des Pyrénées Catalanes, a encore de beaux jours à offrir à ses habitants, à ses touristes, à son environnement, à son développement mesuré. Les élus de cet espace vital s’y emploient tous les jours, agissent, le disent et, règle élémentaire, en toute transparence. N’en déplaisent aux amateurs d’opacité.

Jean-Louis Démelin
Président de la Communauté de Communes Pyrénées Catalanes.

 

L'Indépendabnt du 14 août

Article page 14 - Mont-Louis